LA DERAISON D’AGBEYOME KODJO

Vexé comme une diva en déclin d’avoir été rejeté par le corps électoral du Yoto le tonitruant Agbeyome s’est laissé aller à ses excès de langages habituels .Pour lui, ‘’Ces élections conduites dans des conditions exécrables et partiales resteront comme une œuvre anthologique dans l’histoire politique mouvementée du peuple togolais, où la fraude, la corruption massive, et la contrevérité des urnes furent consacrées reines. ‘’

Si le déchu du Yoto a oublié que tout ce qui est excessif est insignifiant, il convient de lui rafraichir la mémoire.

A-t-il oublié qu’il n’a été élu qu’une fois dans sa  région. Pour ne pas avoir de concurrent, il avait fait emprisonner sous un prétexte fallacieux Agboyibo. Et c’est-ce Kodjo là qui ose aujourd’hui parler de fraude alors que les résultats du vote procèdent d’élections transparentes et sincères.

Agbeyome a-t-il oublié que, perdant son sang froid lors d’une manifestation populaire, il a fait tirer sur la foule à Freau jardin occasionnant de nombreux morts. Ce triste évènement a provoqué la rupture de la coopération qui a plongé le Togo dans la misère pendant une quinzaine d’années.

A-t-il oublié qu’il a été l’enfant chéri de la ‘’dictature ‘’Gnassingbé et qu’il a bénéficié de la confiance du général Eyadema pou occuper les plus hauts postes de la République directeur du port, président de l’assemblée,  premier ministre. Rêvant d’une monarchie héréditaire et prétendant à la magistrature suprême , n’a-t-il pas tenté de rentrer dans la famille du général,

Homme sans scrupule, il se prétend aujourd’hui opposant mais il tend sa sébile comme un mendiant des rues.

Se taire face à ses mensonges ne serait que complaisance.

Notre devoir envers la patrie est de décrire qui il  est réellement : un homme avide de pouvoir, sans conviction et sans scrupules, une sorte de caméléon pervers.

Georges AMEH-JOHNSON