Devant le risque de dérapages
dus à la grève des enseignants, le gouvernement a été contraint de fermer
provisoirement les établissements scolaires .C’est une mesure provisoire
et exceptionnelle qui ne peut être prorogée. C’est donc une dernière occasion
pour que chacun mesure l’étendue de ses responsabilités.
Le conflit porte sur la revalorisation du
traitement des enseignants. Le gouvernement a conscience que le métier d’enseignant est
difficile et qu’il mérite toutes les attentions. Il a montré sa bonne volonté en accordant aux instituteurs et aux professeurs une prime unique d’un
montant global de plus de 3 milliards. Mais les syndicats réclament des primes
d’éloignement et de logement qui représentent un montant de près de 26
milliards. Cette demande est impossible
à satisfaire compte tenu des contraintes budgétaires qui pèsent sur le Togo.
Dans ces circonstances, une seule considération doit inspirer les partenaires pour trouver une solution : l’intérêt des jeunes qui ne doivent pas voir leur formation compromise.
Dans ces circonstances, une seule considération doit inspirer les partenaires pour trouver une solution : l’intérêt des jeunes qui ne doivent pas voir leur formation compromise.
La continuité du
service public éducatif est la règle majeure qui doit ramener chacun à la
raison,
Les discussions doivent se poursuivre dans la sérénité et hors de
la pression. Il faut discuter raisonnablement sans disputer ou paralyser.
Koffi Souza
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