LA PLUME AUX POINGS
MEFIEZ VOUS DES LOUPS DEGUISES EN AGNEAUX.ILS ATTRIBUENT AU POUVOIR LES ACTES DE VIOLENCE QU'ILS COMMETTENT. VOUS LIREZ CI-APRES LES EXPLOITS DE CE JOURNALISTE BONERO LAWSON QUI A LA PLUME AUX POINGS
CHRONIQUE DE LA SEMAINE
N°237 du 25 Avril 2013
Lawson Bonéro du journal
La Nouvelle agresse
sauvagement le reporter d'images ASSILENOU Kokou
Depuis un certain temps,
la confraternité semble avoir déserté notre corporation. Des journalistes sont
contre leurs confrères au point de vouloir en découdre avec eux pour la simple
raison que ceux-ci n'ont pas la même opinion qu'eux. Le point culminant de ce
climat délétère a été atteint avec l'adoption par l'Assemblée nationale de la
loi organique sur la HAAC (Haute Autorité de
l'Audiovisuel et de la
Communication). Les journalistes regroupés au sein de certaines associations proches du Collectif "Sauvons le Togo" (CST) ont voulu contraindre les autres journalistes à suivre leur mouvement de manifestation sorti du laboratoire du CST et visant à protester contre cette loi. Les journalistes membres d'organisations de défense des droits des journalistes, notamment le CONAPP, l'UJIT et l'OTM ont plutôt opté pour une démarche intelligente en demandant aux uns et aux autres d'attendre le verdict de la Cour Constitutionnelle sur la loi en cause.
Cette position n'était pas du goût des
journalistes assujettis au CST qui ont mis en branle les méthodes du Collectif,
notamment les marches, les sit-in, le port des tee-shirts rouges, et que
sais-je encore. Le comble, c'est qu'ils se sont mis à traiter leurs confrères
d'opinion divergente de suppôts du pouvoir, de vendus, d'antidémocra-tes, de
malpropres à la nation, bref de tous les noms d'oiseaux. Ces journalistes qui
autrefois se faisaient entendre au sein de l'association " SOS journaliste
en danger ", ont artificiellement créé ce climat de haine et d'animosité
entre les journalistes.
Le
hic, c'est qu'après tout ce tintamarre, ce sont justement le CONAPP, l'UJIT et
l'OTM qui ont eu raison d'attendre le ver-
dict de la Cour
Constitutionnelle. Celle-ci a invalidé certains articles de la loi organique jugés anticonstitutionnels. Ce verdict a curieusement enchanté ceux qui ont fait croire à l'opinion qu'ils allaient lutter pour le retrait pur et simple de la loi. La loi n'est pas retirée mais ces associations se sont accordées à l'accepter dans sa nouvelle forme.
Et depuis, des médisances, des suspicions
sont légion au sein de la corporation, entretenues par eux dont certains comme
Lawson Bonéro ont décidé d'user de leur force physique pour se faire entendre.
C'est ainsi qu'à l'occasion de la messe organisée par la Synergie, Lawson
Bonéro a poussé son outrecuidance en exerçant des voies de fait sur un autre
journaliste.
En effet, le reporter
d'images ASSILENOU Kokou qui travaille avec Tony Sodji, a été sauvagement
agressé dans l'église et devant le prêtre qui officiait la messe. Bonero a
traîné le jeune homme dehors et appelé la milice du CST à le lapider. C'est
grâce à certains confrères présents sur les lieux et qui en ont eu aussi pour
leurs comptes, que le reporter Assilenou Kokou a eu la vie sauve. Mais ses
lunettes ont été brisées et son appareil photo confisqué.
Cette barbarie a été promptement condamnée
par certaines organisations de défense des droits des journalistes, par contre,
ont timidement réagi, notamment la Synchronie qui regroupe "SOS
journaliste en danger" dont est membre l'agresseur Lawson Bonéro. Le plus
curieux dans cette histoire, c'est que Synchronie qui a l'habitude de réagir
promptement lorsqu'il s'agit d'un journaliste proche du CST, n'a fait preuve
que d'une réaction tardive et timide dans le cas du reporter Assilenou Kokou
qui n'est pas membre de cette association. C'est d'ailleurs pourquoi elle a mis
du temps avant de sortir un communiqué laconique qui fait croire qu'il s'est
agi d'une altercation entre Bonéro et Assilenou et non d'une agression
perpétrée contre ce dernier. Le comble, c'est le silence radio de la FIJ
(Fédération Internationale des Journalistes) dont le Togolais Basile Baglo
occupe le poste du directeur du bureau Afrique basé à Dakar. Cette Fédération
qui a l'habitude de condamner toute agression d'où qu'elle vienne contre un
journaliste, a observé un mutisme total face à la sauvagerie de Lawson Bonéro.
C'est vraiment
regrettable que notre confrère Basile
Baglo qui a été secrétaire général de l'UJIT, se comporte comme s'il était au
service de l'opposition. En refusant de condamner les violences perpétrées par
un journaliste proche de l'opposition sur un autre journaliste, le directeur
du bureau Afrique de la FIJ laisse apparaître sa partialité lorsqu'il s'agit
du Togo.
La
violence contre les journalistes doit être dénoncée quel qu'en soit l'auteur.
Lawson Bonéro devrait donc être convoqué devant une assemblée générale de tous
les journalistes afin de décider de la sanction appropriée à lui appliquer.
En
tout cas. les organisations serieuses de défense des droits de journalistes
ont ferme; ment condamné cette barbarie, de Lawson Boréro, notamment! l'UJIT
(Union des Journalistes! Indépendants du Togo). le! CONAPP (Conseil National
les! Patrons de Presse) et le JE. (Journaliste Engagé) dont voici! d'ailleurs
les communiqués.
Dominique Aliziou
COMMUNIQUE CONJOINT DU CONAPP ET DE ‘UNJIT
(Relatif aux violences exercées par le confrère Bonéro LAWSON sur le reporter
d'image ASSILENOU Kokou et David AGBOATI animateur à Kanal FM)Le 17 avril 2013, en mémoire du jeune élève Anselme
Gouyano SINADARE tué à Dapaong, la Synergie des travailleurs Togolais (STT)
organisait une messe à l'Eglise St-Antoine de Padoue de Lomé. L'association
JOURNALISTES ENGAGES se réjouit du caractère paisible du déroulement de ce
culte, mais déplore le fait divers ignominieux du jour dont le principal
animateur se trouve être un de nos confrères. en la personne de Monsieur
Bonéro LAWSON, directeur de publication du mensuel LA NOUVELLE. Ce dernier,
dans un violent déchaînement exerça des voies de fait sur le reporter
d'images ASSILENOU Kokou sorti manu militari de la chapelle. Après lui avoir
donné deux coups de poing, l'un dans le ventre, l'autre dans la figure, le
confrère BONERO se saisit des matériels de travail de sa proie qu'il jettera
par la suite à la vindicte populaire avec des mots incendiaires. La victime
ne doit la vie sauve qu'à l'intervention du confrère Pedro AMOUZOU.
Piqué
par la même furie, le confrère Bonero LAWSON, dans les mëmes circonstances,
agresse physiquement un autre confrère, David AGBOATI. de la rédaction de
Kanal FM, lui retire son appareil photo et confisque sa carte mémoire qu'il
remettra plus tard, vidée de toutes les images.
"JOURNALISTES ENGAGES" s'insurge contre la
conception discriminatoire qui sous-tend ces actes d'une perversité odieuse
et condamne avec la dernière rigueur la propension pugilistique de notre
confrère BONERO LAWSON qui viole gravement les règles de la confraternité et
force la bipolarisation de la corporation, un danger à combattre par tous
les moyens.
"JOURNALISTES ENGAGES" soutient
mordicus que rien ne peut justifier les écans du confrère Bonero LAWSON, et
tient à rappeler qu'aucun journaliste, compte tenu du bord éditorial de sa
rédaction ou de ses opinions ne peut être agressé ou stigmatisé. pire, par
son propre confrère.
Les professionnels de la communication, promoteurs par
excellence de la diversité d'opinions ne peuvent prendre le risque d'imposer
à la société une dictature de la pensée unique au risque de créer et de
nourrir dangereusement une gueguerre entre les citoyens.
Nous luttons et condamnons en permanence les agressions
de toutes formes commises sur les membres de notre corporation par des mains
étrangères, il est inadmissible que des journalistes eux-mêmes, pour quelque
raison que ce soit. usent Iacnement de la force des muscles pour brutaliser
leurs confrères.
"JOURNALISTES
ENGAGES" invite tous les confrères à s'investir de toutes leurs forces
pour l'entretien d'un climat de confraternité basé sur le respect et la
considération des opinions et des prises de position de tout un chacun. La
noblesse de notre métier nous imposant une certaine ligne de conduite surtout
en public. nous en appelons à plus de responsabilité, de retenue et
d'élévation d'esprit.
Par
ailleurs, JE exhorte le tribunal des pairs (OTM, HAAC) à inviter le confrère
Bonero Lawson, récidiviste en la matière, pour le moraliser.
1
Fait
à Lomé, le 23 avril 2013 La Coordination
|
jeudi 2 mai 2013
QUAND L'OPPOSITION RADICALE TOGOLAISE CHERCHE A ABATTRE LA PRESSE LIBRE
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