Le
parti fait des révélations avec preuve à l’appui sur les
mesquineries, les calculs politiciens des responsables de l’ANC quand
ils étaient dans le Bureau Directeur de l’UFC.
Plus de trois ans après le divorce entre ceux qui dirigent l’ANC et
‘’ceux qui sont restés à la maison’’, les langues se délient. En un
mot, l’UFC décide de répondre à l’ANC.
C’est dans un mémorandum de l’UFC qu’on retrouve la réponse à
certaines questions. Il s’agit sans doute pour le parti du "Détia",
devoir de mémoire oblige, de dire la réalité et la vérité au peuple
et à la Communauté Internationale.
Tout est parti de la publication d’une tribune libre par l’ancien
secrétaire Général de la Fédération Internationale de l’ANC, Tido
Brassier intitulée : «Que reste-t-il des 33,9 % des voix obtenues par
Jean-Pierre Fabre à la présidentielle de 2010 ? »
La philosophie de l’UFC depuis sa fondation, l’historique et le
déroulement des multiples négociations ayant abouti à l’accord
historique UFC-RPT-UNIR et beaucoup d’autres points se retrouvent
dans ce mémorandum de l’UFC.
Le présent mémorandum rendu public par le Bureau Directeur de l’UFC
présente le compte rendu très révélateur, illustré par des documents
très éloquents, des discussions et négociations confidentielles
inlassablement engagées par l’UFC avec le RPT-UNIR depuis 1999. Il
est donc clair que ces négociations étaient assumées par tout le
staff des leaders de l’UFC de l’époque, et explicitement portées pour
la première fois à la connaissance du peuple togolais suite à
l’accord de mai 2010.
Et l’Etat major du parti de Gilchrist OLYMPIO annonce que ce n’est
que le début des révélations troublantes avec preuve à l’appui.
Suite à la signature de l’accord de gouvernement entre l’UFC et le
RPT, devenu UNIR, certains "lieutenants" du Président
National de l’UFC avaient décidé de poser une série d’actes allant
des campagnes de dénigrement et d’insultes, aux attaques verbales et
physiques, notamment le drame de la plage. La tentative de récupérer
l’UFC ayant échoué, les anciens lieutenants de l’UFC vont créer
l’ANC.C’est le début d’un grand scénario qui mettra à nu beaucoup de
sujets politiques.
Mémorandum de l'UFC
Les raisons internes ayant retardé l'alternance politique
pacifique au Togo
Introduction
Une tribune libre récemment publiée par Tido Brassier, ancien
secrétaire général de la Fédération Internationale de l'ANC, met en
lumière avec beaucoup de talent et force argument, l'impasse
politique dans laquelle Jean Pierre Fabre a conduit l'ANC,
fragilisant ainsi la dynamique entamée depuis 1992 par l'UFC en vue
de l'alternance politique pacifique négociée au Togo sur le modèle de
l'Afrique du Sud. Pour comprendre comment on en est arrivé à cette
situation, il faut rétablir la vérité des faits au delà de la
conjoncture politique actuelle analysée par Tido Brassier.
L'ANC on le sait est un parti politique issu de l'UFC. Tous ses
membres ont tous été des militants de l'UFC. Qu'est-ce qui a donc
justifié cette scission, organisée dans la violence verbale et
physique, à travers une campagne de diabolisation, d'insultes et
d'incitation à la vindicte ? Ses motivations étaient-elles d'ordre
idéologique, politique ou personnel?
Le but de ce mémorandum est de porter à la connaissance des électeurs
togolais les informations dont ils ne disposent pas encore pour mieux
comprendre comment les méthodes déplorées par Tido Brassier dans sa
tribune ne constituent qu’un « bout de l'iceberg » de celles qui ont
abouti à l'affaiblissement actuel de la marche héroïque du peuple
togolais vers l'alternance politique pacifique après près d'un demi
siècle de lutte .
Philosophie et ligne politique invariables de l’UFC depuis sa
fondation
En effet, L'UFC dès sa fondation le 2 février 1992, s'est engagée
dans la conquête du pouvoir d'état par des moyens politiques, c'est à
dire par la voie du dialogue, du compromis de la négociation et de la
concertation avec le régime en place, mais avec exigence et sans
concession. Cette ligne politique est clairement affirmée dans le
projet de société, et abondamment exprimée par le président du parti
devant toutes les audiences togolaises et internationales. C'est du
reste, ce souci d'un règlement politique pacifique qui a amené l'UFC
à s'engager dans plusieurs dialogues multipartites ou bilatéraux avec
le RPT. Peu de temps après la création de l'UFC, Jean Pierre Fabre
occupe à partir de février 1994 le poste de secrétaire général en
intérim d'Elliott Ohin qui a dû s'exiler. A ce poste, il est membre
de toutes les délégations de l'UFC au cours de négociations
politiques multipartites ou bilatérales avec le RPT.
C'est cette volonté d'arriver à une alternance politique pacifique et
négociée facilitant le vivre-ensemble qui a incliné notre parti à
accepter d'entrer en négociation avec le RPT au lendemain du scrutin
présidentiel de 1998 que le Président Gnassingbé Eyadema avait perdu.
L'accord-cadre signé à Lomé en juillet 1999, était un compromis
politique qui devait favoriser une transition politique pacifique et
constituer pour le Chef de l'état togolais s'il quittait son poste,
une garantie d'amnistie. La volonté de se maintenir coûte que coûte
au pouvoir a conduit le Président Gnassingbé Eyadema à renier les
engagements personnels qu'il avait pris dans le cadre de cet accord,
tout autant que la caution lui ayant été publiquement apportée par le
Président Jacques Chirac à Lomé même. Ce reniement a conduit le Togo
dans une impasse politique, car le pays a été soumis depuis lors à
des sanctions économiques de la part de l'UE et de toutes les grandes
puissances mondiales, pour déficit démocratique et non respect des
principes de l'état de droit. Cette ligne politique a été assumée par
tous les cadres du parti et Jean-Pierre Fabre qui occupe l'intérim du
secrétaire général du parti y a pleinement adhéré. En charge de
l'administration et de la mise en œuvre des résolutions du Congrès et
des institutions du parti, il avait pour rôle de s'assurer de la
formation des militants et de l'application de notre ligne politique.
Du reste, tous les rapports établis par le secrétariat général
mentionnent les démarches accomplies par le parti pour réaliser l'avènement
de la démocratie et une alternance politique pacifique en utilisant
les moyens du dialogue et de la prévention des conflits.
Historique et déroulement des multiples négociations ayant abouti
à l’accord historique UFC-RPT-UNIR
Arbitrairement exclu de la compétition électorale en juin 2003, le
président de l'UFC prendra alors son bâton de pèlerin pour plaider la
cause du Togo devant les institutions européennes et onusiennes afin
d'aider à renouer les fils du dialogue rompus au Togo, car les sanctions
avaient été maintenues au lendemain de ces élections et les
populations étaient durement éprouvées par cette situation d'embargo
économique et politique. Ainsi, en juillet 2003, devant le Parlement
européen, le président de l'UFC plaide pour une solution pacifique de
la longue crise politique que traverse le Togo par l’organisation
d’un dialogue politique efficace au terme duquel une transition
politique serait organisée et des garanties offertes au président
Eyadema. Ces propositions vont aboutir à des consultations entre le
gouvernement togolais et l'union européenne dans le cadre de
l'article 96 de l'accord de Cotonou. Au terme de ces consultations,
le Togo prendra 22 engagements en vue de réduire le déficit de
démocratie et d'instaurer un véritable état de droit.
C'est également en juillet 2003 que débuta les négociations entre
l’UFC et le RPT sous la houlette de la communauté Sant´Egidio près de
Rome, avec la participation active de tout le staff de l'UFC, dont en
particulier Jean Pierre Fabre, Patrick Lawson, Georges Lawson, et
Éric Armerding. Ces négociations ont connu plusieurs rencontres
ultérieures, notamment le 28 juillet 2004, le 21 juillet 2005, le 10
novembre 2005 (voir les pièces à conviction en annexe). C'est dans ce
contexte que le Président Gnassingbé Eyadema décède. En pleine crise
politique, les partis politiques sont en quête d’un modus vivendi
pour renouer les fils du dialogue et aboutir à un consensus sur le
cadre électoral et toutes les réformes institutionnelles et
constitutionnelles nécessaires en vue de l'organisation des futurs
scrutins au Togo.
Outre ces discussions bilatérales UFC-RPT sous la houlette de la
communauté de Sant’Egidio, des rencontres bilatérales directes eurent
lieu entre les deux partis. Ainsi, le 6 juin 2006 a eu lieu au
domicile parisien du président de l'UFC une rencontre bilatérale
directe dont Jeune Afrique a rendu compte dans son édition du 17
juillet 2006. Du côté de l'UFC, les chefs de délégation étaient
Patrick Lawson et Éric Armerding. Quelques semaines plus tard, une
nouvelle rencontre est organisée à Accra à laquelle participera
Jean-Pierre Fabre (voir en annexe la pièce à conviction de l’article
cité de Jeune Afrique).
Au terme de ces dernières discussions fut conclu un accord de partage
de pouvoir entre les deux principaux partis togolais préfigurant déjà
l'accord historique UFC RPT, et d'après lequel le poste de premier
ministre devait revenir pour la première fois dans l'histoire du Togo
à l'UFC en la personne de Patrick Lawson.
Outre ces discussions à Paris et à Accra, des rencontres bilatérales
eurent lieu à Lomé et qui donnèrent lieu à des relevés de conclusions
et des échanges de correspondance, comme la lettre très instructive
du Président National de l’UFC au Président du Togo en date du 27
novembre 2007, qui jouit encore d’une actualité brûlante (voir en
annexe). C’est aussi le cas du rapport rédigé par Patrick Lawson sur
la rencontre du 22 novembre 2007 entre l’UFC et le RPT, révélant les
ambitions ministérielles aux lendemains des élections législatives du
14 octobre 2007 de plusieurs dirigeants actuels de l’ANC qui font
partie aujourd’hui des plus virulents détracteurs de la participation
de l’UFC ou de l’opposition togolaise au gouvernement togolais (voir
en annexe). L'objet principal de ces négociations est de résoudre des
préoccupations partagées en vue d'un apaisement politique au Togo.
Ces négociations visaient la mise en place d'un accord politique
bilatéral permettant la poursuite des réformes constitutionnelles et
institutionnelles et in fine contribuer à l'avancée démocratique du
Togo.
Incontestablement, la chronologie et l'accumulation de ces faits
prouvent que l'accord historique UFC-RPT est l'aboutissement d'un
long processus de négociations auxquelles ont activement pris part tous
les cadres de l'UFC devenus aujourd'hui membres de l'ANC et les plus
virulents détracteurs de cet accord historique du 26 mai 2010,
présentant toutes ces démarches politiques comme une démarche
personnelle du président de l'UFC, nonobstant le fait que selon nos
statuts, une seule personne ne peut prendre une telle initiative qui
engage la vie de tout un parti, voire de la nation. L'intoxication du
peuple togolais sur cette base calomnieuse sous la responsabilité
ouvertement assumée des leaders de l'ANC relève incontestablement
selon nous du reniement d’engagements moraux et juridiques dûment
consignés par écrit, du parjure, de la trahison, du coup d'état, de
l’ingratitude et du parricide. Il s'agit indéniablement d'ambitions
personnelles au moyen de la manipulation et du mensonge, d’usage
abusif et immoral des moyens modernes de communication, de la fausse
rumeur et de la désinformation, de la confusion entre l’opinion et la
vérité, la sincérité et la vérité, la fausseté et la vérité.
C’est toutefois l’ironie du sort de constater que le coup bas
orchestré contre le président de l'UFC sous la forme d’une rumeur qui
n’a pourtant jamais été fondée de perception par ce dernier de
l'argent du RPT pour le prix de la trahison de la lutte du peuple
togolais, se retourne aujourd'hui contre ses propres instigateurs. En
effet, en reconnaissant publiquement avoir reçu de la part du pouvoir
RPT/UNIR, la somme de 240 millions de FCFA, le double selon des
rumeurs, dans tous les cas sans commune mesure avec les indemnités de
dédommagement de 27 millions de FCFA imposées au gouvernement
togolais par un jugement de la cour de justice de la CEDEAO, et en
ayant caché cela depuis le dialogue de juillet 2013 entre le
gouvernement, le CST et l’Arc-en-ciel, dont le communiqué final a
mentionné sans détail « le règlement définitif de la question des 9
députés ANC », ces plus hauts dirigeants concernés de l’ANC
entretiennent eux-mêmes auprès des militants de leurs partis et des
électeurs togolais les soupçons d’achat de conscience et de trahison
de la lutte du peuple togolais pour l’alternance politique.
Quelque soient les soupçons et les anathèmes jetés par le passé ou
aujourd’hui par les uns sur les autres, nous estimons que la
réconciliation de la grande famille politique de l’opposition
togolaise, que le Président National de l’UFC a appelée de ses vœux
dans son message du Nouvel an 2014, et qui est un des préalables, à
coté de l’alternance politique pacifique négociée comme en Afrique du
Sud, à la réconciliation nationale durable comme en Afrique du Sud, à
laquelle voudrait contribuer efficacement « la paix des braves
togolais » du 26 mai 2010, doit se construire sur les fondations de
la vérité et sur la dissipation des ténèbres des fausses rumeurs, des
soupçons et des malentendus par la lumière de la vérité.
Conclusion
C’est à cette fin que nous avons tenu à rendre publiques à
l’attention des électeurs togolais dans l’annexe du présent
mémorandum les pièces à convictions que constitue la sélection
présentée des comptes rendus des diverses négociations citées, avec
la mention explicite des négociateurs de l’époque de l’UFC qui
prétendent cacher aujourd’hui aux électeurs togolais leurs ambitions
politiques et ministérielles de toujours dûment consignées par écrit
dans les documents publiés.
Force est de reconnaitre que la stratégie de « l’alternance politique
pacifique négociée au Togo comme en Afrique du Sud », mise en œuvre
sans complaisance ni compromission, mais avec toute l’intelligence,
la sagesse, le tact, le travail, la détermination exigés par le
concept traditionnel éwé de « Ayé », comme le Président National de
l’UFC cherche à le mettre en œuvre depuis 1999, est la seule
stratégie permettant au peuple togolais de couronner par la victoire
finale sa lutte héroïque pour l’alternance politique pacifique au
Togo comme en Afrique du Sud, après près d’un demi-siècle de lutte.
L’ETERNEL BENISSE LE TOGO !!!
ABLODE ! ABLODE ! ABLODE GBADJA !!!
Fait à Lomé, le 09 février 2014
Pour l’UFC, Le Bureau Directeur
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