Le NET de Gerry Taama suspend sa participation aux activités de la Coalition Arc-en-ciel et de CAP 2015 | |||
Togo - Ça bourdonne à nouveau au sein des regroupements politiques de l’opposition togolaise. Après le MRC (Mouvement des Républicains Centristes) d’Abass Kaboua, qui aurait été mécontent de la façon dont les sièges au niveau des CELI (Commissions Electorales Locales Indépendantes) sont répartis au sein du CST (Collectif Sauvons le Togo), information que son président a vite fait de démentir, c’est au tour du NET (Nouvel Engagement des Togolais) de Gerry Taama de manifester son exacerbation quant à la l’arbitraire et la gloutonnerie politique en cours au sein de la Coalition Arc-En-Ciel. | |||
Il a ensuite souligné que « voici exactement une semaine que nous avons officiellement exprimé notre opposition sur une opération qui remet en cause toute la confiance mutuelle nécessaire à une alliance politique comme la coalition arc-en-ciel. Pendant cette longue semaine, nous avons tenu notre place au sein de tous nos regroupements, pris part à toutes les activités, espérant qu’une réaction rapide de la Coalition viendrait régler le contentieux, établir le consensus et restaurer la confiance. Il faut croire que nous nous sommes lourdement trompés. C’est pour cette raison que nous suspendons notre participation aux activités de la coalition, tout en espérant que vous trouverez rapidement les ressources pour faire appliquer les engagements que nous avons initialement pris ensemble, avant que des discussions de fond ne viennent restaurer la confiance qui est sérieusement entamée ». Le courrier informe que c’est à la suite d’une réunion extraordinaire du 23 novembre 2014 que le bureau directeur du NET a décidé de suspendre sa participation aux activités de cette Coalition. On peut constater que la CAEC, après le CAR, est en train de perdre à nouveau et petit-à-petit ses couleurs et risque dans un futur très proche, si rien est fait, de devenir une coquille vide et de se désagréger. G.K, Lomé | |||
Source : | Telegramme228 |
jeudi 27 novembre 2014
LA COALITION ARC EN CIEL SE DELITE
mercredi 26 novembre 2014
LE PRESIDENT TOGOLAIS GARDIEN DE LA CONSTITUTION
LE PRESIDENT TOGOLAIS GARDIEN DE LA CONSTITUTION
On a beaucoup glosé sur la déclaration faite à Accra
par le Président Faure Gnassingbé.
Interrogé sur le point de savoir s’il serait candidat
aux prochaines présidentielles, le chef de l’état togolais a refusé de répondre
arguant qu’il était à l‘étranger et qu’il devait cette réponse à ses concitoyens.
Rien de plus normal : la politique d’un pays ne se décidé pas à l’étranger.
En revanche, le président togolais a répondu à des questions
des journalistes relatives à une éventuelle
réforme de la constitution demandée par l’opposition. Non pas pour se prononcer
sue cette réforme mais pour appeler au respect des formes et procédures
constitutionnelles
Il a affirmé son souci de stabilité du texte constitutionnel.
Le chef de l’Etat togolais juge naturelle que l'opposition et les partis
politiques aient « une opinion sur telle ou telle chose » mais selon lui, « ce
vers quoi nous devons tous tendre, c'est la stabilité surtout, et le respect
des dispositions constitutionnelles ».
Gardien de la constitution ayant juré de la respecter,
il est normal que le président soit fidèle à ce serment.
« La Constitution en vigueur sera rigoureusement
respectée ».a-t-il affirmé avec force.
Tant qu’une Constitution n’est pas révisée selon la procédure adéquate, elle s’impose
à tous.
Koffi Souza
dimanche 23 novembre 2014
FORTE MOBILISATION D'UNIR A LOME
Les manifestants vendredi dans les rues de la capitale
Plusieurs dizaines de milliers de sympathisants d’UNIR (majorité présidentielle) défilaient depuis le début de la matinée dans les rues de Lomé. Une foule assez dense tout de blanc vêtue à pied et à moto.
‘2015, c’est maintenant’, ‘Non à la rétroactivité’, ‘Ne touchez pas à la constitution’, tels étaient quelques uns des slogans imprimés sur des t-shirts et calicots.
En tête du cortège, plusieurs personnalités politiques dont le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, des députés et plusieurs ministres.
Les officiels en tête de cortège
Une manifestation bon enfant organisée le jour ou l’ANC et ses alliés marchent dans les rues de Lomé pour exiger des réformes avant la présidentielle de 2015. Histoire de montrer que la rue est favorable à la politique menée par le président Faure Gnassingbé.
TOGO PRESIDENTIELLES : RESPECTER L'ETAT DE DROIT
La Constitution togolaise précise les règles relatives au mandat du Président de la République. Celles-ci permettent au chef de l'Etat sortant de se représenter au suffrage des citoyens s'il le souhaite.
Des propositions de réforme de la Constitution ont été présentées par le gouvernement au vote de l'Assemblée Nationale. Elles ont été rejetées par les députés notamment en raison de l'obstination de l'opposition à vouloir créer une inéligibilité rétroactive visant le président sortant.
Voici qu'aujourd'hui une partie de l'opposition souhaite reprendre la réforme de la constitution en maintenant cette proposition de clause d'inéligibilité rétroactive et menace de déclencher une insurrection populaire si l'on ne se soumet pas à son diktat.
La situation constitutionnelle du Togo est pourtant très claire. Le Togo ne se trouve pas dans une situation comparable à celle des Etats qui cherchent à modifier la la constitution pour lever l'interdiction constitutionnelle de renouvellement de mandat.La constitution togolaise autorise le Président de la République à se représenter au suffrage des électeurs. On remarquera que ceux la mêmes qui soutiennent dans d'autres Etats qu'il ne faut pas modifier la constitution plaident au Togo pour une modification de la constitution pour créer une clause d'inéligibilité interdisant au Président sortant de se représenter,
Une telle modification serait pourtant contraire aux principes constittutionnels.La loi constitutionnelle ne peut pas créer une clause d'inéligibilité rétroactive.
le Togo a fait d'importants progrès sur la voie de l'Etat de droit. Il doit poursuivre son chemin vers l'avenir et ne pas chercher à aller à reculons vers le passé.
Koffi Souza
mercredi 12 novembre 2014
JEAN-PIERRE FABRE ET LA PEUR DU SUFFRAGE UNIVERSEL
JEAN-PIERRE
FABRE ET LA PEUR DU SUFFRAGE UNIVERSEL
C’est une drôle de
démocratie que voudrait incarner Jean-Pierre Fabre . Elle tient en deux postures.
S’autoproclamer le
candidat unique de l’opposition en négligeant tous les autres candidats
potentiels.
Empêcher en violation
des textes constitutionnels le président sortant de se présenter.
Cette position de force
est un aveu de faiblesse.
Incertain d’être choisi
par l’opposition rassemblée, Jean -Pierre Fabre s’auto désigne candidat unique
de l’opposition.
Plutôt que d’engager
une compétition loyale avec son éventuel adversaire l’actuel président, il
cherche à l’éliminer par la manipulation du texte constitutionnel.
Imaginons que les socialistes
allemands décident d’exclure Angela Merkel de la Chancellerie ou que les travaillistes
britanniques bannissent David Cameron de la fonction de Premier ministre , on
imagine la diarrhée de twitts que ces actions déclencheraient chez le fort peu diplomate
Berlanga Martinez représentant de l’Union européenne au Togo.
Mais qu’une entreprise
aussi totalitaire que celle de Fabre et de l’ANC se déclenche et on voit l’auguste
diplomate aller au soutien de la prétendue ‘’réforme’’ c’est à dire
accepter qu’un candidat à la présidentielle décide d’un même trait d’éliminer
ses collègues de l’opposition et son
rival de la majorité.
Et, puisque l’assemblée
a refusé de se laisser entrainer dans la violation des principes démocratiques
les plus élémentaires, le même Fabre plutôt
que de se préparer par le travail
à exercer peut être un jour des responsabilités gouvernementales cherche à forcer le destin en lançant ses troupes dans la rue.
La peur de l’élection le guette .Il ne lui suffit pas d’éliminer ses rivaux de l’opposition ou de la majorité .Il annonce tout
de go aux diplomates européens au Togo qu’il va prendre le pouvoir dans la rue
sans élections.
La boucle est bouclée.
En réalité , Fabre a peur du suffrage
universel.
Olivier Sibidoni
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